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 Histoire : Deux ombres dans la nuit

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Mystika-Babaorum

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MessageSujet: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeVen 16 Nov - 18:33

HistOiir3 en coùr de réécriîtùre


Dernière édition par le Sam 8 Déc - 21:58, édité 3 fois
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Mathy
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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeSam 17 Nov - 2:02

Et ben moi je trouve que pour une première histoire elle est vraiment bien réussie!!! bravo à toi et surtout continue dans cette voie!!
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Boushi

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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeSam 17 Nov - 12:40

comme ce n'est que le debut je ne comprend pas bien
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Mystika-Babaorum

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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeSam 17 Nov - 14:38

HistOiir3 en coùr de réécriîtùre


Dernière édition par le Sam 8 Déc - 21:58, édité 1 fois
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Boushi

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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeLun 19 Nov - 23:31

J'ai compris ^^!! très interressante ton histoire !
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Mystika-Babaorum

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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeMer 16 Jan - 23:40

Deux ombres dans la nuit

1°/ Le poids des larmes


Solange déambulait dans les rues chaotiques aux odeurs de cadavre. Elle s’y était perdu et était désormais orpheline. Son gracieux visage en ruisselait de larmes, celles-ci ne faisant qu’accroître son incroyable beauté : Ses cheveux du noir profond des abîmes avaient des reflets roux tels ont les voyait dans les contes. Ses lèvres était gelées par les longues soirées d’hiver, elles gardaient néanmoins leur charme et leurs formes délicates. Le vermeille de ses joues faisait ressortir la paleur de son visage et un fin tissu, couvert de sang servait de robe à son petit corps à moitié-nu.
Le chagrin de la jeune fille s’exprimait par deux sillons d’où il s’écoulait.
Sous le poids du chagrin, elle ne put que s’effondrer au sol, patientant jusqu’à ce que le froid lui dépose le doux baiser de la mort.

Celle-ci s’apprêtait à l’atteindre quand une lueur bleutée apparut et réchauffa son cœur avant de s’éclipser en prononçant ces quelques mots :
« La clef se trouve dans tes rêves».
Bouleversée par cet étrange événement, elle resta assise, ne reprenant conscience que lorsque le vent engourdissait à nouveau ses membres.
Elle contourna le village à la recherche d’un refuge pour la nuit, il faisait nuit noir.
Seul les débris enflammés dispersaient, par endroits, l’obscurité. La pluie tombait, abondamment, dans ses cheveux jusqu’à ses joues, se mêlant à ses pleures. La cloche de l’Eglise quasi-détruite sonnait les douze coups. Chacun résonnait, longuement, dans les rues chaotiques rendant l’atmosphère plus lourde encore.
Elle se décida pour une petite maison, en assez bonne état.
Celle-ci lui sembla idéale, elle entrait et se couchait sur une paillasse.
A peine était-elle, allongée que le sommeil l’envahit. Dans ses songes, les scènes marquantes de la journée défilaient à vive allure telle la bande d’un ancien film. Les images étaient flous, mélangées par moment.
Elle revit le massacre de toute la population, des enfants, bébés, des femmes enceintes, des familles entières avaient péris dans la souffrance… tout comme la sienne.
La ville avait été mise en pièce, son grand frère, l’être le plus cher à ses yeux, avait été amené par des assassins. A ses images douloureuses, s’entremêlait des visions étranges aux inscriptions indescriptibles.
Ce cauchemar s’arrêta soudainement puis apparut une silhouette angélique. C’est à ce moment que des douleurs atroces la prirent au cou ainsi que des frissons dans tout le corps. Il commença à parler. Sa voix douce et posée lui semblait réconfortante:

«Tu as hérité d’un grand pouvoir surpassant ton imagination, tu es devenue une Mïtzrael jeune fille… »

Malgré le faite qu’elle rêvait, tout cela lui paraissait tellement réel qu’elle ne savait plus que penser.
Il reprit sous l’air ahuri qu’elle affichait:

« Mais saches que la mort ne peut t’être donnée de ta main. Respecte cette règle ultime ou tu en subiras les conséquences»

A ces mots, elle s’éveilla en sueur et voulut se lever mais son énergie la quitta. Pour tromper l’ennui jusqu’à ce que son énergie lui revienne, elle prit un miroir brisé au sol et y contempla son reflet, elle remarqua quelque chose de changé… elle poussa légèrement ses cheveux, une marque bleue apparut alors dans son cou. Celle-ci était d’un bleu magnétique, en relief… ou plutôt en mouvement.

« -La folie c’est emparée de moi ….tout cela ne peux pas être réel ! »

Des milliers de questions affluaient dans sa tête quand un grincement de porte vint la déranger dans ses songes, quelqu’un entrait.
Ne pouvant se défendre, elle s’empara d’un des morceaux du miroir à terre. L’intrus était un jeune homme, ses pas lourds lui paressèrent familier tout comme son allure chevaleresque.
Il portait un lourd manteau en peau de bête. L’inconnu pénétra dans la pièce, dissimulant son visage par un capuchon, seul la pointes des ses cheveux y était perceptible.
Le cœur battant, elle se terrait, visage blême, derrière un meuble. Il l’aperçut cependant, et alors qu’elle s’apprêtait à lui porter un coup, l’intrus laissa tomber de sa main sa capuche :

-« Grand frère ! » S’écria Solange.

Elle l’étreignait plus fort que jamais. Ces retrouvailles avait été si éprouvante que son seul désir fut que cet instant dur une éternité.
Son grand frère n’avait pas hérité de sa sublime beauté, en fait il ne se ressemblait pas du tout. Il était grand et fort. Ses traits exprimaient la gentillesse et la détermination.
Ses cheveux mal coupés et mi-long, avait la couleur du métal en fusion. Son regard était profond tel que nul ne pouvait le soutenir très longtemps, sa peau semblait légèrement dorée sous les hématomes et sa bouche légèrement pincée crachait le sang de ses blessures.
Le silence devint pesant et il fut le premier à le briser:

« J’ai réussit à m’enfuir, j’ai pris un cheval avec moi, seulement ils doivent encore être à ma recherche. Il nous faut partir loin…. Très loin d’ici. »

Ils se mirent en selle, à deux, sur un bel étalon noir. Son pelage avait de jolis reflets.
*Une belle bête à fière allure*pensa-t-elle
Sur la route, son frère s’inquiéta:

« Tu as grise mine. Tu es malade ?

A cette remarque, elle frémit et prit soins de cacher son anxiosité ainsi que la cicatrice de son cou.

-Ce n’est rien, rétorqua-t-elle
-Tu n’a qu’à te reposer sur mes genoux. »

Ils cavalèrent une journée entière.
A la nuit tombée, ils décidèrent de s’arrêter pour la nuit, Ils s’abritèrent, blottis l’un contre l’autre, au creux d’un arbre au tronc épais et branches feuillus. Lui s’endormit vite contrairement à Solange.
Elle fixait le ciel afin de trouver le sommeil. Un bruit vint alors la tirer de sa contemplation des étoiles.

« -Des bruits de pas ! Fit-elle d’une voix inaudible. »

Elle réveilla son ainé, lui expliquant, affolée, la situation.
Celui-ci tira son épée, lorsque deux poursuivant sortirent d’un buisson et l’assaillir de coup, il les para tous et réussit à mettre à terre le premier.
Solange était cachée, son cœur bondissait en un immense écho. La stupeur la pétrifiait complètement.
Le dernier assaillant porta un coup fatal puis partit victorieux.
Lorsqu’il fut loin, elle accourut auprès du blessé, le mal n’était pas guérissable et ils le savaient tous les deux. Elle saisit sa main et ne put retenir ses larmes. Il lui chuchota quelques mots affectueux à l’oreille puis son âme passa dans l’au-delà.
Elle se sentait abandonné, elle n’était plus rien sans lui, plus rien…la tristesse fut telle qu’elle en perdit la raison quelques minutes et formula le plus horrible des vœux :

« Je veux que tous les hommes souffrent autant que moi! Sa voix résonna en une onde dans la forêt »

Un éclair bleuté jaillit de son corps et l’éleva très loin dans le ciel, au dessus des nuages. Lorsque qu’elle fut arrêtée, elle regarda autours d’elle, cherchant une explication. Elle vit des cieux où elle se trouvait, la terre s’appauvrir.
Cette dernière se divisa en deux, l’un des morceaux se désintégra et quant à l’autre il se dégrada dangereusement.
Les mers se desséchèrent, l’essentiel de la végétation disparut et la température chuta considérablement.
Il ne restait plus qu’un petit monde stérile et recouvert de neige.
La jeune Mitzrael décida de l’appeler Yuka puis apparut au loin la jumelle de cette terre, son opposé serait sans doute plus correct.
Elle était mystérieuse, prospère, belle, la nature y régnait en maître. Un champ énergétique bleu semblable à la cicatrice de son cou l’entourait.
Elle l’appela Hawkeyes.
Enfin, elle reprit ses esprits et la raison, découvrant avec stupeur son « œuvre ».

« -C’est ….de la magie ?? S’étrangla-t-elle, éberluée. »

Ne sachant plus que faire, elle fit de nouveau jaillir un éclair de son corps.
Son souffle s’arrêta, comme à son intention, ses yeux si vivant jusqu’ici s’éteignirent lentement.
Cependant, elle avait transgressé la règle qu’avait citée l’ange. Elle s’était donné la mort, elle même.
En châtiment, son âme fut alors divisée en deux parties. Chacune se vit enfermé dans un des mondes sous la forme de ses mémoires : « Les livres de l’ombre. »

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Mystika-Babaorum

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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeJeu 24 Jan - 21:22

Deux ombres dans la nuit


1°/Relique de l’ange déchue


Une musique envoutante me tirait de mes rêves. Je m’éveillais en un grognement primaire, m’étirant jusqu’aux plus petites articulations. Lorsque mes yeux furent enfin habitués à la lueur de l’aube, je m’aperçus que cette mélodie sifflotante se dégageait de mon médaillon:

« Pourquoi ce met-il soudainement en route ! »

Je restais perplexe, parcourant le bijou de mes doigts, cherchant le défaut. Les parois étaient lisses jusque dans les inscriptions, ayant, à l’évidence, été polie par un grand artisan.
Il n’était pas plus grand qu’une pièce. Quant à sa couleur, d’un bleu verdâtre, elle était si luisante… l’on pouvait douter qu’elle ne s’éteigne dans l’obscurité. La chanson s’arrêta d’elle-même puis je me redraissais.
C’est avec stupéfaction que je sentis les rayons du soleil me cuirent chaleureusement la peau. Je courus vers ma fenêtre au cas où ma vision me ferait défaut. Ce n’était pas le cas, je l’ouvris. Tout vents avait disparut, seul une brise légère me filait entre les doigts.
Je me penchais pour admirer le ciel, quelques nuages écarlates ce baladaient par-ci par-là rien d’autres.
J’admirais le domaine de ma famille. Etant très ancienne, elle possédait le dernier champ fertile de Yuka.
Toute neige, verglas où glace avait fondu dans la nuit, laissant l’herbe ainsi que les jeunes pouces luisantes, je pouvais en humer la fraîcheur de ma position.
Comment cela se faisait-il? J’observais ensuite les allures que cette lumière bienfaisante, filtrée par mes rideaux couleur or, offrait à ma chambre.
Cette dernière généralement pourpre, devint ocre et chaleureuse. Les reflets flamboyant dansaient de mon lit jusqu'à mon armoire de bois massif.
Plus impatience que jamais, je m’arrachais de ma contemplation priant pour que tout cela ne fussent pas un rêve.
Les marches de l’escalier crissaient sous mes pas pressés, prête à se fendre. Je les dévalais à toute vitesse, et me hatais de faire part de mes découvertes. Ewil se trouvait juste en bas:

« -Tu as vu ?
-De quoi parles-tu ? Rétorqua-t-il, agacé de demeurer ainsi dans
l’ignorance »

A cette remarque, je le tirais par le col de son pyjama sans plus d’explication et ouvrais la porte donnant sur l’extérieur.
Avec amusement, je scrutais son visage hébété. Ses cheveux aussi noirs que les miens, mal coupés dansaient au rythme du souffle chaud s’apparentant au vent.
Ewil possédait un regard imposant. En effet ses sourcils brousailleux descendaient sur des iris sombre comme le jais. Au bout de quelques minutes je rompais le silence :

« -Bon, tu comptes rester là telle une statue de marbre encore longtemps ?!
-Mais, c’est…c’est impossible…
-Viens, on va prévenir les parents. »

Sur ce, je pénétrais bruyamment dans la chambre de ces derniers tandis que mon ami restait ébahi sur le palier. Ma mère dormant dans un sommeil profond, ne broncha pas. Quant à mon père… disons que je savais à quoi m’attendre:

« -Hanae ! Que fais-tu ? Ma parole tu es folle ou quoi ?gronda-t-il »
Maman se réveilla à son tour
« -Qu’y a-t-il ma chérie ?
-Il y a qu’elle nous réveille un des rares jours du mois où nous avons l’occasion de dormir! Coupa-t-il
-Ne t’emporte donc pas ainsi !
-Heu dîtes, les coupais-je histoire de me réapproprier l’attention, dépêcher vous de descendre, Ewil et moi avons quelque chose à vous montrer
-Tout de suite ? m’interrogea-t-elle
-Au plus vite, Maman. »

La conversation se conclue ainsi. Je rejoignis mon compagnon pour partager avec lui mon déjeuner. Nous nous installâmes, la conversation s’engagea:
« -Alors t’on père est encore partit ?commençais-je.
-Oui, comme tu le sais mon père est une sorte d’aventurier. »
Je ne l’avais rencontré qu’à une seule reprise, celle-ci était encrée en moi.
Il l’était si mystérieux… il habitait dans une contrée totalement inconnu et lointaine.
Je n’avais jamais vu son visage mais les ondes émanant de lui m’avait alarmé et me provoqué sur le moment un frisson à l’échine. Pendant une fraction de secondes, mes lèvres se relevèrent aux coins:

« -Et il ne l’a toujours pas trouvé sa relique « légendaire » ? »

Ma réaction l’agaça, je compris alors que la réponse n’était surement pas positive. Honteuse de ma remarque, je décidai de me rattraper:

« -Ne t’inquiètes pas, nous serons ravie de te loger. »

Il esquissa un sourire chaleureux. Des pas fluet auxquels s’en mêlaient de plus lourds et trainant vinrent nous déranger

« -Alors ma chérie, que voulais-tu nous montrer à ton père et à moi ? »

Avec mon jeune ami, nous nous dépêchâmes de leur montrer la scène extérieure. Je contemplais, avec le même amusement qu’à l’instant, le visage de mes parents, je m’assis à la table et les invita à faire de même. Lorsqu’ils vinrent enfin je brisais le silence:

«- Alors papa, qu’en penses-tu ?
-Je suis un grand amateur de légende historique et je peux te dire avec certitude que notre monde, tel qu’il est, n’a jamais connut ne serais ce qu’une matinée de dégel. »

Ca je m’en doutais déjà. En effet, rares était les jours l’où nous pouvions sortir Ewil et moi, et ce n’était possible qu’avec une écharpes, trois pull et tout le tralala.

« -Et ? Le poussais-je à continuer
-Et …je ne sais pas de quoi il s’agit »

Ce soit disant « expert » me valut un soupire d’exaspération. Après le déjeuner mon père se mit en route pour son activité habituelle : la chasse dans les Terres Sauvages.
Ce devait être la seul personne à ce jours, hormis moi, qui ai osé franchir la rivière dîtes « de la mort ».
D’innombrables médium et savant s’y était aventuré pour trouver des réponses, en vain. La seule « explication » qui put nous être donné fut qu’un important flux de mana, autrement dit « magie », circulais dans ces eaux.
Ma mère s’occupait des moissons tandis qu’avec Ewil, nous partîmes nous « entrainer ».
Il enchaîna plusieurs coups dont la puissance augmentait à chaque fois. Je les parais mais reculais à plusieurs reprises. Une ouverte m’apparut alors. Je feintais puis frappait de toutes mes forces dans l’estomac de mon adversaire qui atterit un mètre plus loin.
Nous continuâmes ainsi jusqu’au coucher du soleil ne prenant qu’un léger repas au zénith.
Je lui demandai une petite pause, il aquiesça puis je me couchais dans l’herbe où il me rejoignit.
Je scrutais les nuages, cherchant milles formes auxquels les associer. Je tournais la tête vers mon jeune ami. Son visage me contemplait avec des traits légèrement anxieux.
Je lui reportais toute mon attention, inquiète. Lorsque:

« -Hanae ! Criait une voix

Je maudis ma mère de m’appeler à ce moment et feignit l’ignorance
-Hanae ! Insista-elle
-Je crois qu’elle t’appelle, me rappela Ewil, ravi de pouvoir se défiler. »

Je poussais un gémissement, il ne s’en tirerait pas comme ça. Je dédaigner me lever, descendit la colline pour retrouver ma mère.

« -Tu en as mis du temps à répondre !
Je ne répliquais et gardais, difficilement mon calme.
-J’aimerais, reprit-elle, que tu aille voir ce que fait ton père.
Le soleil se couche déjà est il n’est toujours pas rentré. De plus nous ne savons rien de ce «nouveau » climat, ne sais ton jamais si une tempête de neige surgis tout à coup et que ton père se retrouve coincé dans une grotte avec deux bêtes sauvages affamée à ses trousses ».

Sa remarque m’arracha sourire, non mais franchement, il n’y avait qu’elle pour s’inquiéter d’une manière aussi paranoïaque.

« -D’accord…De toute façon je n’ai pas vraiment le choix… »

Je fronçais le nez, reproduisant la petite grimace qu’elle aimait tant. Puis tourna les talons.
Je n’avais pas envie de marcher mais j’y étais résigné. L’étrange réaction d’Ewil il y a quelques instants m’occupais durant tout le chemin.
Lorsque La Rivière fut dans mon champ de vision, je fus prise d’un faible vertige. Les rumeurs pourraient être vraies après tout?
Je me ravisais de cette idée, ne voulant pas prendre les habitudes « folle dingue » de ma mère.
Je continuai à marcher, plus lentement quand mon corps fut pris de frissons éprouvant.
Je me persuadais que cela était dût à l’exercice intense et donc à un manque d’énergie.
Lorsque je fus au bord de l’eau je m’agenouillais. Pour je ne sais quelle raison, je voulus la toucher de ma mains.
Tout ces évènements furent tellement étrange et passèrent si vite que j’eus du mal à m’en souvenir.
De plus c’était comme si…je ne me contrôlais plus, ne pouvant résister a l’appel de ce cours d’eau.
Quand le bout de mes doigts entrait en contact avec le liquide incolore, l’effleurant délicatement, je vacillais dangereusement.
J’eus l’étrange ’impression que l’eau « m’aspirait » et il m’était impossible de me retirer dans cette léthargie.
Soudains, je tombais dans les eaux profondes et tumultueuses de ce fleuve majestueux, voyant ma vision du monde alentour s’amenuir jusqu’au noir total...
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Mystika-Babaorum

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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitimeMar 29 Jan - 0:45

Deux ombres dans la nuit

2°/La clef des mondes
Ne sachant où j’étais, je tentai de me relever, en vain. Un trop grand écho résonnait dans ma tête, affectant jusqu’à ma vue.
Lorsque mes esprits ainsi que ma mémoire, me revinrent correctement. Je me levais puis je fus prise d’une telle frayeur que je retombais à terre.

En effet, tout était noir, privé de matière, hormis la mienne. Je « flottais » sur une surface invisible, plane et qui -bien je n’eus pas le courage de vérifier- me paraissait solide.
Pour résumé, je me trouvais dans une sorte de chaos, où encore un puits sans fond ni limite où l’on pouvait tomber jusqu’à la nuit des temps, perspective m’effrayant au plus haut point- ce qui je pense, n’avait rien d’anormal-.

C’est avec sagesse que je faisais le vide et me remis une nouvelle fois sur pied. J’entrepris de m’expédier aux environs malgré l’intuition néfaste qui bouillonnait en moi, qu’aurais-je pus faire d’autre ?
Celle-ci se vérifia, mon pied débutait son action, quand le sol se désintégra en de milliers de particules colorés m’offrant un spectacle superbe, j’en restais bouche bée.
Enfin… se fut ma première réaction, ma deuxième fut…moins agréable, une frayeur grandissante.
Mon support désormais dissout, je tombais lourdement dans le vide, moi, qui avais à ma plus grande humiliation le vertige. La sensation de chute libre qui m’horrifiait tant m’envahi pendant 10 bonnes secondes de solitude.
J’atterris, les quatre fers en l’air, la bile me montant à la gorge, sur un sol rugueux qui me brisait le dos. La colère grondait en moi, pourquoi me faisais-je toujours traîné comme un « sac à patates » !
Renfrognée à ne plus me lever, j’admirais les alentours depuis ma position à terre.
La lumière émanant de ce qui s’apparentaient être des « astres » ne parvenait même pas jusqu’à moi. C’était dû à de nombreux arbres centenaires entourant.

Ce qui m’étonnait le plus était leur couleur : blanc écarlate pour le tronc, tel des flocons incendesçant tombée la veille de noël. Leur feuille, quant à elles, demeuraient sombres, pourpres, d’une teinte plus fade que le sang, elles étaient également d’une épaisseur surnaturelle. Je scrutais les alentours, ce paysage-bien que dénuait de vie- me semblait féérique et réel à la fois.
Tellement réel qu’un peintre n’aurait sans doute pu en reproduire l’image sur son papier.
Après quelques instants, je résolvais que l’ensemble de l’espace environnant ne faisait que se répéter, et ce jusqu’aux moindres détails.

Cependant, un des arbres demeurait différent, beaucoup plus imposant et plus vieux. Il se détachait l’envers du décor. Je me détachais de ma contemplation, me répétant sans cesse que cela ne devait être qu’un rêve, en finir au plus vite serais le mieux. Je m’approchais du végétal qui devait être la clef de cette rêverie. Quand tout à coup l’état de transe, pareil à l’instant du fleuve, me prit. Je ne voyais plus que le grand millénaire devant moi ainsi qu’un cercle blanc fluorescent qui l’entourait.
Ne pouvant lutter je me laissais entrainer. Au moment précis où la plante de mon pied, que je ne contrôlais plus, effleura zone écarlate, celle-ci me brûla. La douleur fut si intense que les extrémités de mon membre se noircirent.
Mon état second se dissipa également.

« Tout de même quelle imagination détient mon subconscient, me dis-je sourcil froncé. »

Je retentais ma chance, de mon propre initiative cette fois. Prudemment, je mis mon pied en pointe, telle une ballerine et la fit pénétrer sans difficultés dans la lumière protectrice.
Mon corps suivit, une chaleur intense me conquérit. Je décochais un sourire suite à ce bien-être et tournais la tête. L’arbre avait disparut, laissant place à un manuscrit en pleine lévitation. Agacé de ce retour en arrière, je fronçais le nez produisant ma grimace familière.
J’avançais, d’un pas lent et fluide, une sensation d’extase se répandais un peu plus dans mes veines à chaque approche vers le précieux objet.
Quand je fus à sa hauteur, je déployais tardivement mon bras dans la direction du corps solide. Mes doigts caressèrent délicatement la couverture du vieux livre, le libérant ainsi de sa prison de poussière. Je décelais sur la jaquette de l’ouvrage une inscription m’étant inconnue. Je saisis le livre de mes doigts, une voix douce et enchanteresse résonna plusieurs fois en moi:
« Ouvres-le ! »
Je caressais la couverture de velours quelques secondes avant d’exécuter le geste.
A partir de cet instant tout se passa vite… très vite. Un rayon s’épanouit de la relique frictionnant mon visage, et plus particulièrement les tendons de mon cou. Il illuminait tout ce vaste territoire avec une telle force que j’en eus le souffle coupé, je faillis même me laisser valdinguer au loin. Cependant, je m’accrochais. Assez de temps pour réussis à distinguer deux mots sur la première page: « Solange » puis « Mitzraël ».
Soudains le souffle scintillant émergeant de la relique se renforçait, de plus en plus, jusqu’à me balayer au passage.
Je ne desserrais pourtant pas mon entreinte de l’inestimable écrit. Je ne pus malheureusement rien contre le voile cachant ma vision, me plongeant alors dans l’inconscience.
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MessageSujet: Re: Histoire : Deux ombres dans la nuit   Histoire : Deux ombres dans la nuit Icon_minitime

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